Comment se calculent respectivement les puissances actives et réactives d’un ensemble ? Et d’abord, quels sont ces concepts ? On vous dit ça de suite !
Faire le bilan des puissances respectives d’une puissance active et réactives, c’est important pour de nombreuses raisons. Que vous soyez simple curieux ou professionnel, connaître la puissance utile d’une installation peut vous concerner. Mais que sont ces notions et à quoi correspondent-elles ? Comment les regrouper et les différencier pour votre calcul de puissances ? C’est par ici que ça se passe !
Que sont respectivement les puissances actives et réactives ?
Avant d’aller plus avant dans notre démonstration, il importe de mettre le lecteur au clair sur les deux notions que nous retrouvons ici : La puissance active et la puissance démonstrative.
Que sont-elles et quelles réalités recouvrent-elles ? Premièrement, la puissance active.
Ce qu’on qualifie de puissance active, c’est la délivrance d’une puissance qui va générer de la chaleur ou une source de chaleur, et ainsi agir immédiatement sur son environnement. On peut retrouver ce genre de puissances dans tous les appareils de chauffages électriques, et plus globalement, elle est à l’origine de la majorité de l’électricité qu’on trouve dans les foyers.
Elle peut également émettre une énergie qui, transformée, servira à faire un travail ou accomplir une action mécanique.
On peut donc dire, pour simplifier, que la puissance active agit directement sur ce qu’elle est sensée faire et produire, et non pas par un biais. A l’inverse, la puissance démonstrative émet, quant à elle, un champ magnétique, lequel permettra de faire fonctionner un moteur qui, lui, pourra permettre de faire fonctionner quelque chose à son tour.
On la trouve notamment dans les appareils émettant du froid, les moteurs qualifiés de tournants ou encore du matériel informatique. On voit que l’impact de la puissance démonstrative est indirect, puisqu’elle génère une énergie qui fera elle, tourner quelque chose, là où la puissance active a des effets concrets et immédiats. Maintenant que nous avons une meilleure idée de ce que sont les deux concepts clés de notre article, penchons-nous sur la façon de les calculer.
Comment calcule-t ‘on la puissance active et la puissance réactive ? C’est par ici !
Faire le calcul de la puissance active et de la puissance réactive
Tout d’abord, voyons dans quel cadre on peut être amené à faire le distinguo entre ces deux notions er à devoir les calculer. Quand on veut faire des calculs sur l’électricité de son habitation, on se heurte souvent à un concept global, celui de puissance apparente.
Cette puissance, exprimée en Kilovoltampères est l’ensemble de la puissance électrique d’une habitation. Elle représente la puissance maximale dont nécessite un foyer pour fonctionner en termes d’électricité. Cette puissance est la synthèse de la puissance active et de la puissance réactive, et sera celle qu’on trouvera sur les différents compteurs et relevés EDF.
Par conséquent, pour décortiquer sa facture, il convient de savoir faire la part des choses entre la puissance active et la puissance réactive. La puissance active, de par sa nature, correspond souvent à la majorité de la puissance apparente. On peut la calculer de la façon suivante : P=U.I.COS D
P correspondant à la puissance active, U étant la tension, I étant l’intensité et D étant le déphasage. Ce calcul permet la séparation de la part de la puissance active, de l’ensemble.
La puissance réactive, quant à elle est nettement moins importante dans l’ensemble. Néanmoins, il faut savoir la calculer pour faire la part des choses. Sa formule correspond à : Q=U.I. Sin D. Chacun étant respectivement, Q la puissance réactive (VAR : Volt-Ampère-Réactif), U la tension, I l’intensité et D le déphasage. Voilà, vous savez maintenant déterminer la part de la puissance active et de la puissance réactive dans votre puissance apparente pour savoir où vous en êtes !